Abû Hurayrah -qu’Allah l’agrée- rapporte que le Messager d’Allah -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « Le mauvais œil
est une vérité. »
‘Â’ishah -qu’Allah l’agrée- rapporte : « On ordonnait à celui qui était à l’origine du mauvais œil de faire ses ablutions, et à celui qui en était atteint de s’en laver. » [Sahîh Abû Dâwud (3880)]
‘Â’ishah -qu’Allah l’agrée- rapporte : « Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- m’a ordonné, ou a ordonné, de pratiquer Ar-Ruqyah contre le mauvais œil. » [Al-Bukhârî (5738) et Muslim (2195)]
L'imâm al-Shâfi'î - qu'Allah lui fasse miséricorde - a dit :
" Si l'on veut parler, il faut réfléchir avant de le faire ; si l'on est convaincu de l'utilité de la parole, alors parlons ! Mais si l'on doute de l'utilité des mots, mieux vaut alors se taire, jusqu'à ce que la nécessité de la parole devienne évidente."
Nous rapportons des mêmes ouvrages ces paroles d'Abû Mûsâ al- Ash'arî :
«Je demandai: Ô Envoyé d'Allah, qui donc est le meilleur musulman ? Il me répondit : Celui dont les musulmans n'ont à redouter ni la langue, ni la main.»
Nous rapportons du Sahîh de Bukhârî ces propos de l'Envoyé d'Allah transmis par Sahl ibn Sa'd :
«Celui qui me garantit ce qu'il a entre les mâchoires [c'est-à-dire sa langue] et ce qu'il a entre les jambes, je l'assure du Paradis.»
Nous rapportons des Sahîhs de Bukhârî et de Muslim ces paroles qu'Abû Hurayra a entendu de l'Envoyé d'Allah :
« En vérité, le serviteur peut, sans y prendre garde, prononcer une parole qui le fera tomber en Enfer et l'y précipiter sur une distance supérieure à celle qui sépare l'Orient de l'Occident».
Dans la version de Bukhârî on trouve : «supérieure à celle qui nous sépare de l'extrémité de l'Orient. »
Nous rapportons du Sahîh de Bukhârî ces propos du Prophète qui nous ont été transmis par Abû Hurayra :
«Certes il arrive au serviteur de prononcer, sans y prendre garde, un mot qui lui vaudra l'Agrément d'Allah et pour lequel Allah l'élèvera de plusieurs degrés. Mais le serviteur peut également laisser échapper par mégarde un mot qui lui vaudra le Courroux divin et lui vaudra d'être précipité en Enfer.»
Nous rapportons du «Muwatta'» de Mâlik et des ouvrages de Tirmidhî et d'ibn Mâja ces paroles de l'Envoyé d'Allah transmises par Bilât ibn al-Hârith al-Muzanî :
«Certes l'homme peut prononcer une parole agréée d'Allah sans en mesurer toutes les conséquences, et pour laquelle Allah lui accordera Son Agrément jusqu'au jour où il Le rencontrera. Et l'homme peut également prononcer un mot sans en mesurer la gravité, et qui lui vaudra le Courroux divin jusqu'au jour où il Le rencontrera.»
(Tirmidhî estime ce hadîth fiable/authentique)